MAIS QUI EST DONC ZACHARIE ASTRUC ?
« Le chevalier du ciseau, de la plume, et du pinceau » -
Berthe Morisot, au sujet de Zacharie Astruc
Etienne Carjat (1828-1907), Photographie de Zacharie Astruc (1837-1905 ) sculpteur, peintre, poète et critique d'art Crédit: Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Manet, Monet, Fantin-Latour, Bazille, Berthe Morisot… Autant de noms qui auront marqué la production artistique de plus d’un demi-siècle. Ils révolutionneront un XIXe fondamentalement ambivalent, ce qui leur vaudra de s’imposer dans l’avant-garde en conquérant le titre de précurseurs de l’art moderne. L’histoire de l’art leur a ainsi conféré une portée historique majeure à travers quantité d’expositions, monographies ; on ne compte plus les records d’enchères bouleversant le marché de l’art. Après nombre de polémiques et maintes lavallières arrachées, ils auront franchi le seuil du solennel panthéon de la modernité comme prophètes de la création, groupant autour de leur nom et de leur œuvre des fidèles et des fervents admirateurs. Un passeport esthétique contre l’oubli, en somme. Il en reste un cependant, négligé, semble-t-il, pour qui le purgatoire de l’art du siècle passé aura été long et injuste, un nom demeuré dans les ombres et impressions levantes de l’impressionnisme. Son nom ? Zacharie Astruc. Il fut pourtant comme artiste, l’indéfectible disciple, compagnon, collaborateur parfois, qui aura participé à leurs luttes pour donner à voir un art original dont le retentissement, éclatant pour eux, ne fut pas, quoique plus discret pour lui, moindre que le leur.
Dans un contexte où les Ecoles de peinture s’inscrivent dans un profond désaccord avec le discours académique, on assiste en avril 1863 à la naissance d’un mouvement dissident EN marge du Salon officiel, le Salon des Refusés, qui permettra au public de voir les œuvres non agréées par le jury. Cet événement unique se fera le porte-étendard d’une liberté picturale considérée aujourd’hui comme classique. Zacharie Astruc sera dès le départ leur premier soutien.
UN ARTISTE DANS SON TEMPS : LA PLUME AU SERVICE DE L’AVANT-GARDE
Dans un contexte où les Ecoles de peinture s’inscrivent dans un profond désaccord avec le discours académique, on assiste en avril 1863 à la naissance d’un mouvement dissident en marge du Salon officiel, le Salon des Refusés, qui permettra au public de voir les œuvres non agréées par le jury. Cet événement unique se fera le porte-étendard d’une liberté picturale considérée aujourd’hui comme classique. Cependant, la grande chance du Salon des Refusés est d’accueillir dès sa première tenue le Déjeuner sur l’herbe de Manet, source d’un scandale éclatant. Édouard Manet ne trouve guère d’autre défenseur que Zacharie Astruc, dénonçant “ l’injustice commise à son égard, si flagrante qu’elle confond ”. Nous reviendrons plus tard sur cette prise de position contre la mise en marge du milieu artistique par le pouvoir et les institutions, et la manière dont Astruc se fera le héraut de ce plaidoyer esthétique qui n’est pas sans rappeler l’armée romantique déployée suite à la représentation d’Hernani de Victor Hugo en 1830.
Aussi Astruc sera de toutes les batailles. Dès 1859 il créera avec ses amis Valéry Vernier et Arthur Louvet, écrivains et poète, une revue littéraire et artistique, « Le Quart d’Heure, gazette des gens demi-sérieux » tout en collaborant avec des revues de tous bords politiques, tels que l’Artiste, l’Etendard ou encore le Nain Jaune. Mais c’est résolument en 1863 avec son journal d’art « Le Salon, causerie, critique générale, bruits et nouvelles du jour qu’il s’imposera comme témoin privilégié et acteur de la prise de conscience artistique se faisant jour, avec comme frontispice une eau-forte de Carolus-Duran, avec qui il entretiendra une profonde amitié autour de leur intérêt commun pour la peinture baroque italienne et espagnole.
Carolus-Duran (1837-1917), Portrait de Zacharie Astruc, 1861, huile sur toile,
63 x 55 cm, Musée d’Orsay, Paris, France
Cet engagement sincère et passionné lui vaudra ainsi de solides soutiens, tel celui de George Sand qui rédigera la préface de son opuscule « Les 14 stations du Salon suivi d’une récit douloureux », où cette dernière salue « une forme neuve, pleine d’allure et d’entrain », mêlant « l’éminent mérite littéraire de la critique » à « une œuvre de sentiment » dont la « qualité frappante » est de faire cohabiter dans le texte « un monde de couleurs, de formes, d’idées, de compositions (qui) tourbillonne dans son style et déborde dans ses discussions ». Tout est dit, et Sand de conclure : « On sent là une heureuse prodigalité de talent et l’amour du beau poussé jusqu’à l’enthousiasme »
C’est ainsi un rôle critique fondateur que joue Astruc pour fédérer le groupe impressionniste entre 1859 et 1869, notamment en rédigeant la préface pour le catalogue d’exposition d’Edouard Manet où y figure l’ensemble de ses travaux dont Le Déjeuner sur l’Herbe et l’Olympia. Sous le titre de Motifs d’une exposition particulière, Astruc signe avec une éloquence remarquée un véritable manifeste consacrant Manet comme le chef de file des indépendants : « Depuis 1861, M. Manet expose ou tente d’exposer, écrit Astruc. Cette année, il s’est décidé à montrer directement au public l’ensemble de ses travaux. A ses débuts au Salon, M. Manet obtenait une mention, mais il s’est vu trop souvent écarté par le jury (…). Montrer est la question vitale, le sine qua non pour l’artiste (…) Montrer, c’est trouver des amis et des alliés pour la lutte. » Des amis, autant que d’ardents défenseurs, Manet en trouvera encore davantage grâce à Astruc : ce dernier se révèle en effet le clef de voûte de tout un cercle littéraire et artistique qui sera déterminant dans l’articulation des différents milieux au sein desquels s’insèrera Manet ; le critique et ami se voyant conférer le rôle de passeur dans cette révolution symbolique où alliera ainsi formalisme et poésie dans son discours critique. En témoigne le sonnet d’Astruc sur l’Olympia auquel nous devons fort probablement le titre du tableau éponyme :
« Quand, lasse de songer, Olympia s’éveille
Le printemps entre au bras du doux messager noir ;
C’est l’esclave, à la nuit amoureuse pareille,
Qui vient fleurir le jour délicieux à voir
L’auguste jeune fille en qui la flamme veille … »
UN ARTISTE DANS SON ŒUVRE : UNE CRÉATION AUX MILLE MASQUES
« Vouloir n’est pouvoir que pour ceux qui savent. Cette énergie à vaincre les difficultés, cette opiniâtreté à surmonter les obstacles, ce courage dans l’âpre lutte de la vie, cette puissance irrésistible de volonté, cette abnégation de soi-même, ce culte de l’art dans ses manifestations sublimes les moins accessibles à l’intelligence banale des foules, composent la marque singulière du caractère et du tempérament moral de Zacharie Astruc.
Son œuvre est toute entière sous la triple forme qu’il lui impose, étant à la fois sculpteur, peintre et poète, décèle ce génie inquiet, passionné, capricieux, volontaire, amoureux du beau dans toutes ses expressions, délicat, et brutal jusqu’au raffinement ». Zacharie Astruc n’aurait su trouver de plus zélé thuriféraire qu’en la personne du littérateur Jules Barbey d’Aurevilly, dont il réalisera le buste en 1875, exposé au Salon, œuvre prodigieuse de ressemblance et de puissance. Barbey d’Aurevilly aimait ce buste, le considérant comme l’un des plus vivants de la statuaire moderne.
Zacharie Astruc, Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), buste à mi-corps en bronze, 1875,
H. 0.82 ; L. 0.62 ; P. 0.35 m, Musée de Saint-Sauveur-le-Vicomte
De là, il convient de s’interroger sur cette compréhension de l’art par Zacharie Astruc que ses contemporains saluent unanimement chez lui avec le même enthousiasme qui transparaît à travers sa création plastique, généreuse et protéiforme. En effet, quelle est l’œuvre de celui dont l’auteur des Diaboliques n’hésitera pas à qualifier d’ « inventeur du Courbet de l’avenir », en faisant référence à Manet ?
Né en 1833 à Angers, Zacharie Astruc s’illustrera principalement dans la sculpture, art dans lequel les impressionnistes se seront peu distingués. Dans son Marchand de Masques, réalisée en 1883, actuellement au Jardin du Luxembourg, il présente à la base de la statue d’une jeune garçon porteur de masques les effigies de dix personnalités tels Balzac, Banville, Corot, Carpeaux, Berlioz, et Barbey d’Aurevilly. A travers cette œuvre, Astruc manifeste là des références montrant qu’il était ouvert à toutes les disciplines, ne réduisant pas l’éclectisme au dilettantisme. Sculpture, peinture, critique ; autant de disciplines qu’il pratiquait toutes avec un talent consommé que ses contemporains surent lui reconnaître mais que la postérité oubliera.
Zacharie Astruc, Le Marchand de Masques, Statue en bronze sur fonte, H. 170 ; L.74 ; P. 80 cm
Jardin du Luxembourg, Paris
L’époque, à vrai dire, empreinte d’antisémitisme latent, a pu contribuer à l’oblitération de l’œuvre d’Astruc : dès 1875, le critique et poète François Coppée s’insurgeait contre « le nom d’un sculpteur juif sur le monument de Barbey d’Aurevilly » où il voit « une sorte d’indécence, presque un sacrilège … »
Si Barbey d’Aurevilly, catholique de race, royaliste légitimiste virulemment contre-révolutionnaire et traditionaliste d’âme eut avec Astruc de fortes relations d’amitié, cela prouve bien que la caution artistique allait bien au-delà de tout milieu et de toute origine.
C’est encore Barbey d’Aurevilly qui saluera le buste de Saint-François d’Assise, réalisé en 1872. Avec son ami le peintre Carolus-Duran, Zacharie Astruc entreprendra un voyage en Espagne, où il aura le privilège d’être le premier à pouvoir reproduire la sculpture d’Alonso Cano représentant Saint François d’Assise qui jusqu’alors avait été protégé des regards par les chanoines de Tolède. Cette réalisation lui vaudra d’asseoir sa réputation, non seulement en tant que sculpteur, mais aussi et surtout comme infatigable découvreur d’influences et de nouvelles pistes artistiques à défricher. Ici, Astruc, bien résolu à produire du nouveau et de s’écarter des sentiers battus, étonne encore : convaincu que les romantiques n’avaient donné de l’Espagne qu’une vision de convention et superficielle, il prit parti d’en révéler une autrement vivante et authentique, en ressuscitant à travers la réinterprétation du buste d’Alonso Cano la maîtrise et la force impérissables des chefs-d’œuvre de la statuaire médiévale.
Zacharie Astruc, Saint François d’Assise, d’après Alonsa Cano, 1872, Maison Christofle
C’est ainsi sur les recommandations de son ami Zacharie Astruc que Manet entreprendra également le voyage en Espagne, offrant à voir à ce dernier des « enchantements rares » qui dès lors ne cesseront de colorer son œuvre.
A cette générosité dans la communion des arts répond la lucidité dans la création, récompensée à la fin du XIXème par des commandes de l’Etat.
Les années 1890 constituent pour Astruc à cet égard un tournant important. Ainsi, il n’en fallait pas moins que l’amitié toute puissante du sénateur puis ministre de l’Intérieur Léon Bourgeois, futur père spirituel de la Société des Nations, pour qu’après l’avoir décoré, l’Etat lui passe en 1838 commande d’une sculpture pour la ville de Laval, le Moine ou l’Extase dans le sommeil où transparaît une fois de plus l’heureuse inspiration des peintres espagnols à travers la sincérité dans l’attitude et l’expression du religieux.
Zacharie Astruc, Le Moine ou l’Extase dans le sommeil, statue en marbre, 1893
C’est dans le cadre de son exploration d’un mysticisme fin de siècle qu’en 1890 Astruc fait par l’intermédiaire de Barbey d’Aurevilly la connaissance de Joséphin Peladan, dit le Sâr Peladan, critique d’art, écrivain et occultiste, dont il exécutera le buste la même année. Il réalisera par ailleurs deux autres portraits du « Connétable des Lettres » : en 1870 un médaillon en bas relief exposé au Palais des Champs-Elysées et en 1876 un buste en plâtre. C’est également un troisième buste en bronze de Barbey d’Aurevilly qu’Astruc présentera au Salon des Roses-Croix, galerie George Petit à Paris, ainsi qu’un haut relief.
ETUDE D’UNE ŒUVRE : ASTRUC CONSACRÉ PAR SES PAIRS
Henri Fantin-Latour, Un Atelier aux Batignolles, 1870,
204 m x 274 cm, Musée d’Orsay, Paris
Au regard son œuvre protéiforme, sensible et baroque, rappelant son engagement dans de multiples domaines, Astruc apparaît comme le personnage le plus familier du groupe des Impressionnistes. Le tableau de Fantin-Latour, Un Atelier aux Batignolles (1870) représente l’atelier de Manet et le groupe dit des Batignolles, première dénomination des impressionnistes, que Zola évoquera dans son roman L’Oeuvre.
Fantin-Latour donne à Astruc une place équivalente à celle de Manet, au centre même de la composition : l’un et l’autre assis comme en miroir, les jambes placées en posture identique, alors que Manet est en train de faire le portrait de son ami Zacharie. Ce dernier siège fraternellement au milieu de peintres et littérateurs, ses amis et compagnons de lutte, à savoir, derrière Manet, le peintre allemand Otto Schölderer, puis Renoir chapeau sur la tête ; groupés vers la droite, Emile Zola, également défenseur de Manet, le critique, collectionneur et mécène Edmond Maître à ses côtés, ainsi que Bazille et à l’extrême droite Monet, à qui d’ailleurs Astruc présentera Manet.
Mais c’est résolument le couple Astruc-Manet qui occupe le premier plan : ce sont eux qui sont à la genèse de la phalange de la future école impressionniste. Ainsi, l’isolement met en valeur Astruc, et rappelle son lien privilégié avec son ami Manet. Véritable profession de foi, l’Atelier aux Batignolles permet également à Fantin-Latour de rendre hommage à son grand ami Astruc, qui l’avait, tout comme avec Manet, encouragé à aller en Espagne en 1865. La critique le remarquera, à l’instar de Burty : Astruc attira directement son attention sur le fait que « l’œuvre de Fantin rendait précieux l’hommage à l’amitié. Il s’y joignait une part d’admiration. Sur ce terrain, on peut le dire esclave de ses convictions. Il admire et combat pour ses opinion comme un écrivain ». La formule pourrait tout à fait s’appliquer à Astruc, qui lui-même verra dans l’Atelier « le fond de la nature du peintre » au travers du « rire des gammes, la grâces, la recherche de tout ce qui poétise et pare le vrai, le triomphe des belles couleurs, les éclairs de la lumière. » Tenant ses interlocuteurs sous le charme d’une conversation élevée et pleine d’originalité, Astruc captait l’attention de son entourage par son urbanité juste et pénétrante.
C’est donc tout naturellement qu’il apparaît également en première place dans le dessin préparatoire du tableau de Fantin : contrairement au tableau que l’on connaît Astruc, la scène est des plus intimistes. En compagnie des seuls Bazille et Zola, Astruc converse avec ce dernier tandis que Manet réalise son portrait, orientant ainsi la valeur programmatique de l’œuvre puisque son soutien à Manet transparaît tant par sa proximité avec l’artiste dans la toile que par l’illustration de son amitié à travers une mise en abîme du sujet peint assistant à l’élaboration de son portrait : ici, la fraternité des arts trouve tout son sens, Astruc s’en faisant la figure emblématique et symbolique, posant en miroir avec Manet.
Edouard Manet, Portrait de Zacharie Astruc, huile sur toile, 116 x 90 cm, Kunsthalle, Bremen, Germany
Par ailleurs, c’est à Astruc que Manet s’adressera pour réaliser son buste en 1878, exposé au Salon de 1881, qu’il choisira pour orner sa tombe au cimetière de Passy, scellant ainsi leur amitié dans l’éternité.
Zacharie Astruc, Buste d’Edouard Manet, 1878, Cimetière de Passy, Paris
Touche-à-tout talentueux, critique et praticien de la peinture, sculpteur et même compositeur, Astruc aura su se faire l’ange tutélaire des impressionnistes. Figure incontournable des Batignolles, élu du Guerbois et de La Nouvelle Athènes, Astruc déplaça les frontières des genres à travers un œuvre révélant la complexe richesse de sa personnalité, l’originalité d’un seul homme plutôt que la tendance d’une époque.
BIBLIOGRAPHIE :
- La Promenade du Critique Influent, Bouillon Jean-Paul, Dubreuil-Blondin Nicole, Ehrard Antoinette, Naubert-Riser Constance, Paris Hazan 1990.
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- A fleur de peau, le moulage sur marbre au XIXe siècle, Edouart Papet, Paris, Musée d’Orsay, 29/11/01 – 27/01/02, RMN Paris 2001.
- Dictionnaire des sculpteurs de l’Ecole française au dix-neuvième siècle, Stanislas Lami, Paris, 1914-21, T. I 1914
- Portail des Collections des Musées de France, Base Joconde.
- Journal de Julie Manet, Journal 1893-1899, Librairie C. Klimcksieck
- Occult Symbolism in France, Joséphin Péladan and the Salons de la Rose-Croix, R. Pincus-Witton, New-York, Londres 1976
- La Sculpture du XIXeme dans l’Eure (1820-1914), Musée Municipal de Bernay
- Vélasquez en sculpture, la sculpture au XIXeme, Mélanges pour Anne Pingeot, Papet Edouard, Paris, Editions Nicolas Chaudun, 2008.
- Les Bronzes du XIXeme, Dictionnaire des sculpteurs, P. Kjellbertg, les Editions de l’Amateur, Paris IX° 1978
- Manet – Zola – Cézanne, Das Porträt des modernen literaten, Katharina Schmidt, Basel, Kustmuseum, 06/02/99 – 21/06 /99
- Magasin littéraire, Volume 10,Partie 1, Typogr. S. Leliaert, A. Siffer et cie., 1893
- Correspondances impressionnistes: Du côté des peintres, Pascal Bonafoux, Editions Dianes de Selliers
- Zacharie Astruc: Critic, Artist and Japoniste (1883-1907), Sharon Flescher, Garland Publishing, Incorporated, 1977.
- J. Barbey d'Aurevilly: Impressions et souvenirs, Charles Buet,Ligaran,2015
- Histoire d'Édouard Manet et de son œuvre, Théodore Duret, 2014, Editions Vizimuz
- Chefs-d'oeuvre du musée des beaux-arts d'Angers: du XIVe au XXIe siècle, Angers (France). Musée des beaux-arts
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